le 8 juin 2005
Le hiatus qui est apparu pendant la campagne et qui s'est confirmé le 29 mai n'a pas fini de se creuser. On l'observe dans les médias, dans les partis politiques en place ... pendant que les mouvements qui ont travaillé ensemble pour le NON pro-européen et anti-libéral s'efforcent de construire l'avenir, localement (en continuant à travailler ensemble, par delà les différences) ou en Europe (en prenant force contacts avec les institutions, mais aussi avec les mouvements sociaux des autres pays membres).
Ce hiatus est surtout sensible chez ceux qui reçoivent en pleine face le désaveu des urnes ... par exemple, le Parti socialiste, les médias que l'on croyait “de gauche” ou presque ...
Ces derniers ont choisi l'amalgame, la simplification, jouant de la culpabilisation, allant parfois jusqu'à l'insulte ... Ils sont tellement éloignés du petit peuple de France qu'ils ne peuvent le rejoindre - trop d'escaliers à descendre !
Ainsi le Nouvel Obs, qui parle des “sans-culottes du non”, d'un nouveau fondamentalisme, d'une “campagne à ras de terre” ...
Le Monde - mais de quel monde s'agit-il ? - qui agite à tour de bras l'épouvantail de la xénophobie et du souverainisme, en faisant mine de croire que c'est Le Pen et De Villiers qui ont fait les 55% ...
Pour leur faire la fête, il y a plein de façons : écrire, téléphoner, interrompre son abonnement ...
Invitation lancée par Pascale, l'animatrice de Des Sous et des Hommes, sur Radio Aligre
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